Dans cette thèse, nous voulions montrer les erreurs que font souvent les apprenants coréens (même avancés) sur le choix de l’imparfait et du passé composé, du fait des difficultés pour eux à ma&...
Dans cette thèse, nous voulions montrer les erreurs que font souvent les apprenants coréens (même avancés) sur le choix de l’imparfait et du passé composé, du fait des difficultés pour eux à maîtriser ces deux temps.
Pour cela, nous avons é d’analyser un certain nombre d’erreurs relatives au choix de ces deux temps du passé sur la base de corpus authentiques composés de sondages et d'entretiens.
Pour tenter de saisir les raisons de ces erreurs et de ces prejugés, nous avons classé ces corpus en deux groupes, respectivement des locuteurs francophones et coréanophones que nous avons comparés ensuite. Ce faisant, nous avons pu dégager un ensemble d’erreurs communes et différentes. Pour visualiser les raisons de ces erreurs, nous avons utilisé des graphes.
Dans le premier ensemble, on a pu voir que ces erreurs étaient dues à l’enseignement de certaines règles grammaticales fautives telles qu'on peut les trouver dans un certain nombre de manuels et de matériaux pédagogiques : durativité→ imparfait, ponctualité → passé composé, répétivité→ imparfait.
En analysant ensuite plus finement nos corpus, nous avons pu dégager d’autres raisons, notamment l’ignorance de la fonction des deux points (:) et la non-prise en considération de la cohérence contextuelle.
Ensuite, nous avons pu établir qu’il y avait des problèmes spécifiquement coréens dûs à la mauvaise maîtrise de la notion de ‘durée’, à une compréhension erronée du fonctionnement différentiel du passé composé et de l’imparfait elle-même entretenue par la fréquence de certaines phrases prototypiques (fautives) enseignées dans les cours, et enfin par l'erreur qui consiste à employer systématiquement l’imparfait avec des structures exprimant les sentiments.
Enfin, dans la dernière partie de notre analyse, nous nous sommes proposés de formuler quelques stratégies pédagogiques pour prévenir ce genre d’erreurs.
A l'issue de ce travail, nous n’avons, bien sûr, pas la prétention d’avoir été exhaustifs, loin s’en faut : il nous faudrait, pour ce faire, étudier de plus vastes corpus et cela pourrait faire l’objet d’une autre étude à venir. Tous au plus espérons-nous qu’il pourra conduire les apprenants coréens à une meilleure maîtrise de ces deux temps.
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